Le commencement, la rencontre entre le bois et l’argile. L’association de ces deux matériaux vivants demande une observation attentive.
Observer, expérimenter, contempler chacun d’eux pour trouver leur point de connexion et de fusion où tout semble possible.
La cuisson au raku a été pour moi une révélation, une évidence…Ce que j’aime dans cette technique c’est le résultat aléatoire que l’on obtient, on ne maîtrise rien. J’aime ce sentiment, j’aime être surpris par le résultat, l’inattendu.
En l’absence d’émaillage avant la cuisson, on peut apercevoir et jouer sur le noir, la noirceur, ses nuances et sa profondeur.
Mes sculptures et mes masques sont remplis de sensibilités, ils s’affranchissent d’une liberté fièrement gagnée. Ils prennent vie, s’émancipent de tous préjugés.
